Description

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L on Palustre de Montifault (n le 4 f vrier 1838 Saivres, mort le 26 octobre 1894 Saint-Symphorien), est un arch ologue fran ais. Biographie L on Palustre en gypte et Rome; il peut ainsi la fois satisfaire sa curiosit des paysages antiques et concr tiser un go t inn pour une discipline nouvelle qui commen ait alors s'imposer parmi les rudits: l'arch ologie. En effet lorsqu'il s'installe, cette poque-l , en Touraine, il est admis comme membre correspondant de la Soci t arch ologique de Touraine o bient t, d's 1871 - il n'a que trente-trois ans et peu d'exp rience - la fonction de conservateur du mus e lui est confi e la suite de circonstances aussi dramatiques que fortuites. Il consolide ses connaissances de l'arch ologie par des d placements sur les diff rents sites de Touraine, de France et d'Europe, sans jamais participer activement, semble-t-il, aux fouilles de terrain. Mais, observateur attentif, il pressent le r le didactique de l'image dans les publications savantes et se passionne pour toutes les techniques photographiques au service de l' dition. Ses travaux, appr ci's autant pour leur rudition que pour leur pr sentation, lui valent l'honneur de plusieurs pr sidences de soci t's savantes. C'est principalement travers les m moires et bulletins de la Soci t arch ologique de Touraine de la deuxi me moiti du XIXe si cle que nous trouverons anecdotes et r cits significatifs des explorations et voyages d' tude de cette p riode f conde o se sont mis en place les fondements des sciences arch ologiques. La Renaissance en France Au sein de la Soci t fran aise d'arch ologie, fond e par Arcisse de Caumont ( galement fondateur du Congr's scientifique de France, de l'Institut des provinces, des Antiquaires de Normandie), il collabore activement au Bulletin monumental L on Palustre est l'oncle de Bernard Palustre (1870-1907), archiviste pal ographe INTRODUCTION Dans le monde, aucun changement ne se produit brusquement. Les moindres effets sont soumis des causes souvent multiples, toujours lointaines. Sans le pass , le pr sent devient inexplicable, et pour se rendre compte d'une p riode quelconque de l'histoire, il faut tendre ses recherches jusqu' plusieurs si cles en arri re. Les v nements se superposent, s'enchev trent, se d duisent les uns des autres avec une inflexibilit dont les esprits superficiels auraient seuls lieu d' tre surpris, car nous sommes bien plus men's, en r alit , que nous ne conduisons. Qu' un moment donn la civilisation ait jet un clat exceptionnel, que l'humanit se soit ennoblie par la mani re dont la politique, la litt rature et les arts ont t alors pratiqu's, il y a l , certes, mati re exciter l'admiration, et l'on comprend les regrets inspir's par la disparition de ces heures sereines o tous les voeux semblaient pour ainsi dire r alis's. Mais rien ne se montre deux fois sous la m me forme et vainement chercherait-on faire revivre ce qui est d finitivement mort. Un tat de choses diff rent appelle des manifestations d'une autre sorte, et beaucoup de personnalit doit tre mise dans une imitation pour la rendre acceptable.